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Emile Ouosso
17 août 2020

Emile Ouosso parle de la protection de la flore d'Afrique

L’Afrique est reconnue pour sa végétation abondante et luxuriante. Cependant, l’activité humaine ainsi que les changements climatiques mettent en péril cet impressionnant couvert végétal. La question de la protection de la flore sur ce continent se pose donc avec acuité. Au Congo, le bloggeur Emile Ouosso, nous en parle.

Les instruments juridiques protégeant la flore en Afrique

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Emile Ouosso explique d'abord que les forêts géantes d’antan ont disparu laissant place à de petites forêts clairsemées d’arbustes. De nos jours, des initiatives sont donc prises au plan local, continental, voire mondial. En effet, à défaut de stopper cette destruction, il faut tout au moins la freiner, car elle bouleverse profondément la biodiversité.

Les mécanismes mis en place pour assurer la protection de la flore en Afrique remontent à plusieurs décennies. Nous pouvons en effet citer plusieurs traités et accords internationaux.

La convention d’Alger expliquée par Emile Ouosso

Cet accord signé en 1968 fait partie des premiers textes encadrant la biodiversité. Il est le fruit de l’Union Internationale pour la Convention de la Nature (UICN). Bien qu’étant entré en vigueur le 7 mai 1969, ce traité ne cesse de faire l’objet d’amendements. Dans son article 2, les États réaffirment leur engagement à conserver la flore notamment au Congo. En ce qui concerne l’article 8, il fait obligation aux États de maintenir la diversité génétique des espèces végétales terrestres et marines. L’une des particularités de cette convention est qu’elle est futuriste. En effet, l’article 14 rend obligatoires les études d’impact pour toute activité ou projet de développement. L’objectif est d’instaurer des garde-fous pour préserver les ressources naturelles. Il existe d’autres conventions normatives pour la protection de l’environnement en Afrique.

La convention phytosanitaire pour l’Afrique

"Cet accord a été conclu en septembre 1967 sous la houlette de l’Organisation de l’Unité Africaine et de la République du Congo"  souligne Emile Ouosso. Il symbolise la transposition en Droit communautaire d’une Convention internationale pour la protection des végétaux signée à Rome en 1951. Déjà, dans le préambule, les États africains signataires se sont engagés à coopérer pour lutter contre les ennemis et maladies des produits végétaux.

Les méthodes de protection de la flore africaine

La protection de la flore en Afrique n’incombe pas aux dirigeants uniquement. Seule une synergie d’action permettra réellement d’atteindre les résultats escomptés. Quelles que soient les dispositions à prendre, la communication et la sensibilisation jouent un rôle prépondérant. En effet, les populations doivent adopter de plus en plus une attitude responsable. Pour ce faire, il faut stopper l’exploitation forestière abusive et limiter les feux de brousse.

Le reboisement

Cette option présente de multiples avantages. Il permet de reconstituer progressivement le couvert végétal tout en luttant contre la désertification. La notion de développement durable prend en compte les générations futures et le reboisement en est un exemple concret.

La délimitation de certaines zones en espaces protégées

L’instauration des zones tampons se révèle comme étant une stratégie efficace pour protéger la végétation. En effet, pour éviter que les forêts se transforment ipso facto ou en surfaces cultivables, il faut en réglementer l’accès. Cela permettra de maintenir en place l’écosystème et de garder la biodiversité intacte.

Selon Emile Ouosso, la richesse floristique -notamment au Congo- pourra donc se reconstituer progressivement.

La promotion de l’écotourisme

Cette solution est bénéfique à plus d’un titre. Elle permettra à la population de se rendre compte de l’opportunité que constitue la flore et de la nécessité de l’entretenir. C’est un excellent moyen pour promouvoir l’économie locale.

La protection de la flore d’Afrique n’est pas une option, mais une obligation. Cela y va de l’intérêt des générations futures.

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