Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Emile Ouosso
7 octobre 2020

L'importance de la gestion de la salubrité publique au Congo-Brazzaville

emile-ouosso-salubrite-publique-congo-brazzaville

En 2012, une étude menée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait à 12 millions, le nombre de personnes ayant travaillé ou ayant habité dans une zone insalubre. En Afrique, ce chiffre était spécifié à 2 millions de personnes. En République du Congo, les opérations de salubrité sont en cours, car parmi les actions du gouvernement congolais, se trouve bien évidemment le développement de la gestion de la salubrité publique.

La pollution de l'air

"La salubrité fait référence à ce qui est salubre" dit Emile Ouosso. On parle donc de salubrité publique en faisant mention de l'état d'une population qui est protégée des maladies contagieuses et endémiques.

Le premier élément pour la salubrité publique au Congo-Brazzaville est la pollution de l'air. Dans la capitale surtout, et un peu partout, on peut constater une prolifération des décharges ménagères sauvages. Elles sont près des clôtures de maison, en plein carrefour ou même dans certains cours d'eau. Certains déchets ménagers se retrouvent aussi au niveau des caniveaux et sur les voies publiques.

En dehors des maladies qu'elles peuvent engendrer, on peut aussi faire cas de la pollution de l'air par les exploitations pétrolières. L'atmosphère n'est pas non plus épargnée par les déchets biomédicaux. Dans le premier cas, c'est la façade atlantique qui s'en trouve touchée. Quant aux déchets biomédicaux, ils sont près de 341 tonnes à être créés par les hôpitaux et les laboratoires. Ici, en effet, les politiques et les directives mises en place par l'État pour leur gestion, sont limitées.

Emile Ouosso parle de la desserte en eau et les équipements en latrines

L'eau et les latrines sont les autres aspects de la salubrité publique. Elles sont un challenge récurrent dans certaines zones de la Capitale Brazzaville où nombre de personnes ont besoin d'accès à une eau potable et à des fosses septiques. Pour la République du Congo, l'OMS avait fait état d'une couverture à hauteur de 69 % et ce nombre progresse. En milieu urbain, le taux de desserte de l'eau est en amélioration: il est de 24 % plus précisément.

Quelles sont les actions en faveur de la salubrité publique au Congo?

L'État ne reste pas les bras croisés. Il reconnaît d'ailleurs l'urgence de la gestion de la salubrité publique dans le pays et dans une ville aussi vaste que Brazzaville. C'est ainsi qu'en 2018, l'opération "Villes, villages et habitations propres" avait été lancée. L'objectif visé était très simple : assurer le nettoyage permanent de son environnement.

Emile Ouosso explique que c'est une opération qui contribuera à la longue à la résolution d'un pan des problèmes engendrés par l'insalubrité.

En dehors de cette action louable, des programmes de développement communautaire ont été initiés. Ils visent au préalable à réduire la pauvreté des populations et à les conscientiser quant à la salubrité de leur milieu de vie et de travail. Un mode de vie plus sain est alors encouragé et les facteurs de risque environnementaux connaîtront une réduction progressive.

Ainsi, tout ceci y va de la prise de conscience de chacun. À leur niveau, les autorités reconsidérent la question et y ne manquent pas d'y mettre les moyens. De l'autre côté, les populations se doivent de s'informer et d'éviter à tout prix l'incivisme.

Les besoins de salubrité ont d'ailleurs amené certaines d'entre elles à penser à la création de structures de pré collecte des déchets ménagers. Ceux qui n'ont pas connaissance de l'existence de telles structures devront alors trouver l'information afin de souscrire à leur abonnement. La gestion efficace des déchets dans les villes et la gestion de la salubrité au Congo-Brazzaville n'en seraient que renforcées.

Emile Ouosso - blogueur

Publicité
Publicité
Commentaires
Emile Ouosso
Publicité
Archives
Publicité